Ovins L’offre couvre facilement la demande
La fin des moissons engendre une nette progression de l’offre sur les marchés, alors que, dans le même temps, la demande des abattoirs est un peu moins soutenue faute de consommation.
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Les agneaux de qualité ou sous signe de qualité restent demandés pour servir les filières qui travaillent avec de l’agneau français. La restauration estivale est en revanche beaucoup plus perméable aux tarifs proposés par l’importation.
Les prix se sont légèrement rétractés sur les marchés de Parthenay et de Châteaumeillant, où près de 1 100 agneaux ont été présentés à la vente. Les transactions étaient lentes et très sélectives, avec des invendus.
Les très bons agneaux sous signe de qualité restent demandés et correctement valorisés, mais la tendance est à la baisse dans la marchandise plus commune, lourde ou trop grasse. Les agneaux U de 32-38 kg se sont échangés autour de 3,20 €/kg vif. Les sujets de qualité supérieure montent difficilement jusqu’à 3,50 €. Les agneaux U de 38-44 kg se vendent avec une moyenne proche de 3,05 €/kg vif.
Dans les brebis, la demande pour approvisionner le sud de la France et l’Italie reste soutenue, ce qui fluidifie les échanges et entraîne une fermeté pour les bonnes brebis U de plus de 60 kg, vendues de 1,20 à 1,50 €/kg vif. La vente est en revanche très calme dans les ordinaires, à des cours stables.
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